La technique
poids du bras

Les malheurs du poids du bras

Des pianissimo sublimes

Le récital. Un pianiste de renommé mondial. De sublimes moments de couleur, d'émotion, de subtiles clairs obscurs de nuances tonales. L'art et la musicalité au plus haut niveau .

Des fortes chancelants

Puis tout se transforme. Un crescendo, un moment de forte. le pianiste lève ses mains, les laisse tomber. La même chose pour la note suivante...pour la suivante..; ou peut-être est-ce juste un mouvement vertical du poignet. En tout cas, le son est puissant, rond, même magnifique, mais la ligne musicale est perdue, morcelée. Chaque sonorité magnifique est devenue un évènement musical, local, isolé. 

Est-ce le poids bons?

Il y a un problème. Le scénario se répète encore et encore dans tous les récitals de piano à travers le globe, et c'est admis - même recherché - nous pensons que c'est beau.

Le poids est enseigné dans les conservatoires dans le monde entier: toutes les approches pédagogiques sont basées dessus, et même un pédagogue vénéré et doué comme le génial, monumental Heinrich Neuhaus, professeur de Richter, Gilels et Radu Lupu qui est toujours en vie aujourd'hui tombe dans le piège avec son F = V = M x H (la Force appliquée à la touche qui détermine sa Vélocité est dérivée de la Masse de la main détermine la Hauteur nécessaire de la chute. Cette équation aussi exacte qu'elle soit, ignore le rôle central de l'activité musculaire dans le déplacement de la touche. Bien que Neuhaus plus tard est fustigé la mort tombant de la main sur la touche, il encourage cela sans relâche juste par le fait de cette équation.

Une ergonomie éclairée pour un sens artistique élevé

Le but de l'artiste accompli n'est pas simplement de faire sonner une note mais de "déplacer" le ton. Ce phénomène survient lorsqu'il n'y a pas de blocage du mouvement dans le corps du pianiste. Toute chute, toute compression musculaire, interrompt le mouvement du corps, et le tableau de resonance extrêmement sensible du piano le détecte. La qualité sonore se détériore.

La compression fait un gros bruit; déplacer le touche avec élégance et efficacité donne un forte vivant

De façon intrigante, le poids survient seulement à partir du mf jusqu'aux dynamiques plus fortes. Ces pianistes peuvent être organisés magnifiquement dans les dynamiques douces et puis de façon universelle, passer à une approche ergonomique déficiente pour mouvoir la touche dans le forte. La perception fausse est que ce poids est nécessaire pour jouer fort. Si nous pouvons dépasser cette illusion, notre jeu pourrait évoluer vers de nouveaux sommets artistiques et esthétiques. si nous pouvions percevoir l'anéantissement du mouvement caché dans chaque dynamique du poids, nous cesserions de tuer la vie musicale de nos mélodies, de nos accords.

Forte, dans le style Feldenkrais

La vision de la structure et de la fonction humaine de Feldenkrais nous offre tune porte de sortie à ce dilemme. Oui, nous avons besoin de jouer forte, et oui, cela peut être fait sans perdre la ligne musicale. Il existe plusieurs façons subtiles et sophistiquées pour mouvoir une touche à des hauts degrés de vélocité sans perdre l'équilibre, sans réduire, sans réduire ses possibilités d'un mouvement naturel, élégant libre. Les bénéfices musicaux sont incalculables. La grâce mélodique est restaurée. La puissance d'une expression orchestrale nous émeut à nouveau. La clarté polyphonique surprend notre intellect. L'émotion renait.